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-1871. Enfance surprotégée.The french writer Marcel Proust was born in 1871.
Very protected childhood and groovy teen years.
1907. Madeleine sniffée.One day he founds the most wonderful drug : he sniffs a Madeleine
and gets the most beautiful hallucinations. Then he stops his mondane life
and begins to write his novel "Remembrance of things past".
1922. Tué par son roman.Till he dies in 1922. This was his story in 3 pictures.-
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15 commentaires:
Dans la réalité, la madeleine blonde et dodue était une ... biscotte et la tasse de thé ... une simple tasse de tisane.
Dans la réalité, Proust avait des talents d'imitateur très drôles.
Dans la réalité, Proust, pour apaiser son asthme et ses angoisses, prenait énormément de laudanum et autres drogues.
Dans la réalité, Proust aimait que son chauffeur le conduise, à la nuit noire, vers les débardeurs des abattoirs de la Villette et aimait à regarder de beaux garçons tuer, lentement mais sûrement, des rats.
Dans la réalité, Proust ressemble peut-être davantage à Charlus qu'on ne le croie, généralement.
je comprends mieux le passage sur la lanterne magique du coup... la madeleine, c'est de la pure ?
et sinon super cette bio en 3 cases, faut en faire d'autres !!!
Cécile, oui mais là c'était Proust en 2000 cases. Mais il me semble que c'est la biographie de Maurois que tu cites, je me demande si les dernières recherches (hum) n'ont pas donné un Marcel finalement assez sage, dont le seul vice était un croissant, un poisson grillé et une glace au citron les jours de fêtes. Et puis, pas de génie sans grosses névroses, ça se confirme...
greta g, oui, de la pure, j'ai même une super recette si tu veux. C'est dans les recettes de Paulette p 14.
Et merci, oui, je pense en faire d'autres, pas que des écrivains.
... non ... pas celle de Maurois. Celle de Painter.
Maurois fait de Proust un (très beau et très émouvant) saint de l'écriture qui meurt au monde pour créer jusqu'à épuisement de ses forces et que mort s'ensuive (Dans sa biographie, il n'aborde pas l'homosexualité (ou très pudiquement) de l'auteur de la recherche) (et pour cause ... Maurois faisait partie de la famille). Painter, quant à lui, dresse du personnage (et de son époque) un portrait foisonnant autrement plus complexe, inquiétant et génial.
Deux livres très différents de ton et d'approche mais aussi passionnants l'un que l'autre, finalement ...
Pour en savoir plus, je crois qu'il faut attendre la publication de la correspondance de Proust dans son intégralité (et principalement, avec les hommes aimés)
(c'est à dire 30 000 000 000 000 de cases !!)
;-)
Sinon rien à voir (mais alors rien ... ...) : je recommande à tous de courir découvrir les artistes d'art brut japonais dont les oeuvres sont actuellement exposées à la Halle St Pierre à Paris. C'est une première en fracne ; c'est absolument sidérant et magnifique.
Short story.
il est mignon le Proust sous sa cloche ! Bravo pour cette série, c'est une belle idée.
Cécile : je suis allée voir l'expo à la halle Saint-Pierre hier justement, la série de dessins que j'ai préférée c'est "ma ville vue de mon coeur". Dessinés de mémoire, je ne m'explique toujours pas comment il a réussi à conserver exactement le même angle de vue sur les 6 (ou 8 ?) dessins ...
@Camille
oui - j'ai pensé à toi en postant ce commentire car je me suis souvenue que tu habitais dans les parages ... J'ai moi aussi énormément aimé cette série hallucinante et très précise de dessins (en noir et blanc, au feutre) en vue aérienne. :-)
sans parler de celui qui crée des cartes de crédit grande comme deux paumes de mains (où aucun détail ne manque) ou de celui qui a dessiné inlassablement et en minature des trains vus de face ou encore de celui qui dessine des épinards et des oeufs de saumon sur des caleçons.
L'art brut est unique. Et cette exposition est historique.
Un grand bravo à Martine Lusardy et à ses équipes pour le travail hors des sentiers battus (patient et courageux) abattu depuis des années à la Halle St Pierre.
Bon ... on ne le dirait tant j'adresse ce matin de commentaires et de mails à droite et à gauche mais ... j'ai énormément de pain sur la planche !!
short and concise.
@Cécile et Camille, vous me donnez envie d'aller me traîner à cette expo.
The Red Unmbrella, short is beautiful.
The World Tour, yes. ;)
@mon faune,
Oui. allez. Ho hisse. Ose. Franchis la Seine. Quitte ta plaine. Viens donc sur notre rive droite et sur les flancs de nos montagnes (Montmartre) (et un jour ménilmontant, qui sait ?) à nous.
je reconnais que moi-même je ne vais pas beaucoup sur l'autre rive (la gauche), pourtant elle est très belle. Qu'est-ce qu'on peut être près de son clocher alors ! ;)
Cécile&Camille, ça me fait penser que j'aurai vécu en juin 10 ans sur la rive droite et 10 ans sur la gauche. Je vais aller fêter ça sur le Ponts des arts tiens.
Personnellement, j'ai toujours alterné : rive gauche / rive droite / rive gauche / rive droite.
En ce moment : anicroche au contrat : (re)rive droite.
J'ai l'impression, grâce à ma passion des musées et des galeries d'art, que je sillonne assez uniformément Paris d'Est en Ouest et du Nord au sud.
Il y a cependant des arrondissements où je vais très peu (ou plus ...)
Je m’étais engagé dans un réseau de petites ruelles, de calli divisant en tous sens, de leurs rainures, le morceau de Venise découpé entre un canal et la lagune, comme s’il avait cristallisé suivant ces formes innombrables, ténues et minutieuses. Tout à coup, au bout d’une de ces petites rues, il semblait que dans la matière cristallisée se fût produite une distension. Un vaste et somptueux campo à qui je n’eusse assurément pas, dans ce réseau de petites rues, pu deviner cette importance, ni même trouver une place, s’étendait devant moi entouré de charmants palais pâles de clair de lune. C’était un de ces ensembles architecturaux vers lesquels, dans une autre ville, les rues se dirigent, vous conduisent et le désignent. Ici, il semblait exprès caché dans un entre-croisement de ruelles, comme ces palais des contes orientaux où on mène la nuit un personnage qui, ramené chez lui avant le jour, ne doit pas pouvoir retrouver la demeure magique où il finit par croire qu’il n’est allé qu’en rêve.
PROUST - Albertine disparue - (le narateur séjourne à Venise avec sa mère)
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