29.11.12

Dîner après la fermeture du restaurant {en mode Tati}


20h47, vin blanc biologique chilien
{ on n'a pas supporté qu'elle se mette à l'avant du bateau }








22h23, Chablis
{ si tu savais le nombre de névroses que je vais te raconter cette nuit }













01h76, Reuilly
{ notre projet prochain c'est le tour du monde en pignon fixe }














02h03, Whisky japonais
{ il m'est rentré dans le cul, ça m'a coûté 20 000 € }










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Tati's Monsieur Hulot character wanders aimlessly through a corporate maze, baffled by the antiseptic neatness he encounters all around him. With the film's spare dialogue almost entirely relegated to the level of background chatter with little meaning, Tati allows his images to carry the film's subtle but often hilarious humor.

13.11.12

Un vernissage en mode Tati




j'étais trop triste, ils étaient en plastique. Je te jure ça m'a trop miné }



moi, Lavier, j'aime bien que la bagnole rouge, ça me rappelle Crash de Cronenberg }



{ mon corps insolent, mes appas tracés au compas }







t'es trop victime du marketing, c'est pas ça la vraie recette, déjà t'as pas de menthe }





 

 
 
{  le type qui a sauté du ciel moi je pensais qu'ils allaient le crasher pour faire plus de buzz }





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La grande trouvaille de Tati est la bande sonore. Elle donne au film son épaisseur temporelle. Ce n'est pas un magma indistinct comme on le prétend parfois, mais des dialogues, cris, bruits et sons précis qui sont distribués dans des rapports d'intensité déformés, dont aucun n'est placé en situation dramatique. Des bruits intempestifs prennent un relief absolument faux. A un matériau sonore authentique se surimposent des sons artificiels constamment décalés. De là naît l'inanité sonore de ce mode cependant humain. L'aspect physique de la parole est impitoyablement mis en évidence. Les mots se promènent tous nus avec une indécence grotesque.