28.6.11

La histoire vrai de mojito


"Supposément, le nom de la boisson, «mojito», vient du mot africain "mojo", qui signifie «à placer un sort." Mais l'Afrique ne reçoit pas de réclamer le mojito que sa propre boisson - qui appartient le droit de Cuba où de nombreux prétendent qu'il a été conçu par des esclaves travailloux dans les champs de canne à sucre dans la fin des années 1800. D'autres disent qu'en fait c'est Sir Francis Drake rafle les honneurs pour la création du mojito aussi loin que les années 1500 ! La légende veut que pirate anglais Sir Richard Drake a préparé donc la première version de la boisson à l'aide d'aguardiente (une version primitif du rhum). Puis placer la piles dans le compartiment prévu a cette effet. Il mélangé avec un peu de sucre, citron vert et menthe, et là, il avait eu une première version de boisson populaire d'aujourd'hui d'hier de cette époque. Selon l'histoire de la boisson a été initialement appelé "El Draque" (ou "The Dragon" après Francis Drake est le patron Sir). Le Mojito à fait son chemin en Cuba ses pirates débarquant sur ​​les expéditions de chasse au trésor à travers quand les Caraïbes et en Amérique latine où. Précédemment ensuite il a été initialement consommée a des fins médecines. Une fois que le rhum a remplacent l'aguardiente, le mojito a."

Ecrit par Google translation.

17.6.11

Bio pesticide


Marc a arrêté la viande après la vache folle.
Il a arrêté le poisson après les farines animales.
Il a arrêté les produits laitiers après la mélamine.
Il a arrêté les légumes et les fruits non bios à cause des pesticides.
Il arrête les légumes et les fruits bios à cause de la bactérie.
Heureusement il reste le ... ........ ...  ...

9.6.11

Hier, j’ai cassé l’Internet



"Hier, j’ai cassé l’Internet. Et en plus je ne m’étais pas lavé le matin. Moi, le portable sur les genoux, dans un vieux fauteuil des années 1950 en skaï vert. Le faux cuir colle à ma peau dès que je sue, c’est assez désagréable mais ça m’a permis des sensations moites lors de séances cybersex. Pied triple à roulettes. Tubes de métal, coussinets sur les accoudoirs et dans le dos. Un accroc dans le revêtement laisse passer un bout de mousse orangée par le jour, craquelée, marron, de plus en plus. Si je me penche en arrière, je peux m’étirer en me cambrant : c’est agréable. D’abord, lorsque je me sens souple, je renverse tellement la tête que je parviens au bord de l’évanouissement. J’aime bien, surtout quand je dois attendre la connexion avec un site et que le réseau est congestionné. Au lieu de patienter en regardant bêtement le pourcentage augmenter par saccades, je me renverse en arrière. Quand je me redresse, j’éprouve une euphorie due à l’afflux sanguin, je vois aussi un brouillard d’étoiles devant les yeux. Lorsqu’elles s’estompent, en général, la connexion est faite. Une autre sensation plaisante en me tordant ainsi, les reins appuyés sur le coussinet : sentir une vertèbre craquer, assez bas, une quinzaine de centimètres au-dessus du coccyx. Mais là, c’est plus pour le frisson. A chaque fois, j’éprouve le soulagement du survivant. Comme celui, j’imagine, d’un sauteur à l’élastique, ou de Lucrèce au premier vers de De Natura rerum. Et si je me renversais un peu trop ? Et si la colonne se rompait ? Un disque qui dérape, qui se déloge de son emplacement…le nerf sciatique qui se barre…Combien de cocktails dînatoires se dérouleraient avant que l’on s’inquiète de ma disparition ? Pas très grave finalement. Dans ces soirées, je suis comme les autres un genre de spectre. Vaguement reconnu de ceux qui m’ignorent, totalement inconnu de ceux qui se détournent après avoir cru me reconnaître, je promène ma flûte."

Mars 2003


Surreal english googletranslated version :

"Yesterday, I broke the Internet. And also I had not washed in the morning. I, the laptop on his knees in an old chair of the 1950 green leatherette. The fake leather sticks to my skin when I sweat, it's pretty uncomfortable but it gave me the feeling sweaty during cybersex sessions. foot triple roller. Tubes of metal pads on the armrests and back. A tear in the lining passes a After foam orange by the day, cracked, brown, more and more. If I look back I can stretch break arching me: it's nice. First, when I'm flexible, I spill head so that I reach the brink of collapse. I like, especially when I have to wait for connection with a site and the network is congested. Instead of looking stupidly wait the percentage increase in short bursts, I reverses back. When I sit up, I feel a euphoria due to blood flow, I also see a mist of stars before his eyes. When fading in general, the connection is made. Another pleasant feeling in me and twisting, leaning on the cushion: cracking a vertebra feel quite low, about fifteen inches above the tailbone. But there is more for the thrill. Every time I feel the relief of surviving. Like that, I guess, a bungee jumper, or the first verse of Lucretius De Rerum Natura . And if I leaned too? And if the column was broken? A disc it skids, which was ripped from its location ... the sciatic nerve that bar ... how many cocktail parties would take place before we worried about my disappearance? Not very serious after all. In the evenings, I am like other people kind of spectrum. Vaguely acknowledged those who ignore me, completely unknown to those who turn away after believing recognize me, I walk my flute. "

March 2003

7.6.11

Smartphones



Munoc se demande s'il n'y aurait pas un effet de vase communicant
entre les smartphones et les cerveaux.

1.6.11

Servane à la plage


Servane est la fille du couple de pharmaciens installés rue de l'Eglise, à Gordes. Bien sûr, l'été, elle fuit le village et laisse ses parents faire leur année en vendant des tonnes de préservatifs, de pansements et de crèmes solaires.

Elle se transporte en Bretagne, dans une petite station familiale, pour vendre des chichis sur la plage. Elle marche dans le sable toute la journée, elle a des mollets d'enfer. Là, elle rencontre un jour un homme brun, l'air un peu ailleurs, carnet sur les genoux. Il lui achète des chichis, les goûte devant elle, lui demande de s'asseoir à ses côtés.

Très concentré, il lui lit un passage de son manuscrit : "En cuisine, le désir naît de la façon dont la cuisson, la préparation, la présentation voilent et dévoilent l’aliment, source de plaisir. Comme un sexe nu n’est plus érotique sans une lumière, un tissu ou une main pour le voiler/dévoiler, un aliment n’est plus désirable lorsqu’il est examiné sans projection gourmande. Voir dans chaque aliment un médicament ou un danger pour la santé, c’est le réduire à un composé organique. A un objet encore extérieur à notre corps, dont on peut lui refuser l’entrée. Jaugé à l’aune de lectures scientifiques et de modes médicales, l’aliment prend pour nous des allures d’organe étranger : une fois absorbé, la greffe va-t-elle prendre ?"

Elle le regarde, dubitative. Puis retient un fou rire. Puis ne le retient plus.

Le soir, ils dînent ensemble dans un tourist trap.

Le lendemain, elle réussit à l'entraîner dans la mer. Pour entrer dans l'eau froide, il saute d'une jambe sur l'autre en les levant très haut. C'est comique, ils rient ensemble, s'éclaboussent et finissent par se coller l'un contre l'autre, grelottant, tétons durcis pour les deux et sexe rétréci pour lui.

Le soir, ils dînent ensemble dans un restaurant gastronomique. Fauteuil Louis XV et nappes blanches, bar en croûte de sel découpé devant la table, ménagère complète d'argenterie sur les côtés de l'assiette. Tarte fine aux poires. Reuilly. Café. Cognac.

Le lendemain, il pleut. Elle sort sur la plage avec un chapeau. Il reste dans la chambre.

L'hiver d'après, elle reçoit, à Gordes, un exemplaire de son livre avec la dédicace : "Pour Servane et ses chichis."