Au collège Sainte-Rita, j'étais amoureux de Marlène. Je pensais lui plaire mais d’un coup elle a changé. Elle est devenu distante. Ensuite, idem avec Zora. Et puis au lycée encore, avec Karine, Pim et Ravejane. Et après.
A chaque fois qu’une fille, qu'une femme m’a vraiment plu et que je pensais lui plaire, j’ai senti comme une distance, un genre de froideur de sa part.
Jusqu’à Bertille, une collègue de travail. Une belle brune. J’étais vraiment fou d’elle. Je sentais, je savais que c’était réciproque.
Et puis cette distance,
cette froideur.
Donc je me suis marié avec une femme qui ne me plaisait pas du tout. Là, au moins, pas de distance, pas de froideur. J'ai bien sûr divorcé.
Récemment, j’ai recroisé Bertille à Roissy. En attendant nos vols, nous avons pris un café. Au fil de la discussion, elle m’a confirmé qu'elle avait été très amoureuse de moi. Perplexe, je lui parlai de la distance qu'elle avait pourtant mise entre elle et moi. Elle me révéla que ce genre de distance peut en fait révéler un grand trouble, une violente attirance.
Et là, j’ai compris que toute ma vie je suis passé à côté de mon bonheur.
13 commentaires:
Ce blog est de plus en plus dépressif, au secours!!!! Pourquoi y'a plus de couleurs dans tes dessins, c'est pour aller avec l'ambiance ou c'est la paresse? J'aimais bien tes couleurs... etOPaulette me manque :-)
Agathe, bien sûr que c'est la paresse ! Sinon Paulette revient, stay tuned.
il est très expressif ce visage et le trait qui ne s'arrête pas, ça donne envie de le suivre
et puis trouver la bonne distance, oui..
Il paraît que cette histoire, à quelques détails près, est très universelle. Prenons nos distances!
il a une tête à s'être fait éliminer aux primaires... ça promet !
Séverine, ça aussi c'est la paresse, je ne lève même plus mon bic quand je dessine
lavie..., eh oui, heureusement qu'il nous reste la terrine de lapin
Christine, ah oui ? tu trouves qu'il ressemble à Ségolène ?
Moi aussi, Paulette me manque. Mais je viens ici pour lire désormais, les micro nouvelles me touchent ++. Encore.
But where is Paulette?!! Vite vite vite un coup de Pauletteeee là!
Anonyme, on va faire un peu de Paulette et un peu de nouvelles à se foutre par la fenêtre.
Alice V, she'll be back.
hé hé hé ... les primaires et ton blog ont un point commun : le peuple prend le pouvoir ;)
Beau dessin. regard triste et traqué. Ce qui est amusant dans l'affaire est que le monsieur ne se remette aucunement en cause. a-t-il été assez attentif ? a-t-il été égoïste, indifférent alors qu'il se croyait l'inverse ? imbuvable, goujat, absent (même présent), superficiel, volage, versatile ? N'at-il pas été froid et distant lui-même ? s'est-il servi de ces femmes jusqu'à provoquer un malaise chez elles ? Il livre sa version des faits et ses conclusions. toutes les femmes, froides à son égard, auraient en fait voulu éteindre le feu dévorant qui couvait sous la glace et les rongeaient. Toutes auraient été passionnées. Dans ses rêves ? On ne sait si ce que lui a confié Bertille est vrai.
Tillie, bienvenue à bord, merci de ton commentaire fouillé. Et le plus terrible c'est qu'il ne le saura jamais, si B a dit vrai.
Camille, m'en parle pas, c'est horrible.
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